L’huile de krill provient d’une petite crevette du même nom. Elle est surtout connue pour ses apports en Oméga 3 et en astaxanthine, un antioxydant très connu.
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Qu’est-ce que l’huile de krill ?
Venue en droite ligne des eaux froides de Norvège, le krill est l’aliment préféré de la baleine. Il s’agit d’une crevette vivant en banc, dont raffolent beaucoup de mammifères marins. Considéré comme un aliment d’exception au Japon, le krill est utilisé dans la gastronomie de luxe : soupe, fruits de mer… C’est en 2000 que des chercheurs québécois mettent au point une méthode d’extraction particulière, qui permet de conserver toutes les propriétés bénéfiques de ce petit crustacé. Depuis, l’huile de krill se répand pour ses bienfaits et on la retrouve dans un complément alimentaire comme le Neuro Krill qui permet d’apporter les Oméga 3 nécessaires à l’organisme.
Quels sont les apports de l’huile de krill ?
Selon Hélène Baribeau, diététicienne nutritionniste réputée, l’huile de krill possède une teneur en antioxydants, astaxantine, bien plus élevée que les huiles de poisson classiques. De plus, selon le site passeportsanté, reconnu pour sa collaboration avec des experts de santé renommés, elle contient de l’acide eicosapentanoïque (AEP) et d’acide docosahexanoïque (ADH), deux substances qui font partie de la famille des acides gras oméga-3.
Dans quels cas utiliser l’huile de krill ?
Les indications sont nombreuses. L’une des plus connues et reconnues est son action positive sur les maladies cardiovasculaires. Elle diminue significativement le risque de récidive d’infarctus. Selon une étude publiée dans le Alternative Medecine Review, elle est recommandée pour abaisser le taux de cholestérol sanguin. En effet, il apparaît qu’une prise de 2 à 3 grammes par jour, permet de réduire le taux de triglycérides (graisses) dans le sang, d’environ 27 %. Dans le cas de dysménorrhée ou de syndrome prémenstruel, les symptômes physiques sont également moins importants. Il en est de même pour les symptômes émotionnels liés à cette période, si bien que certains chercheurs en arrivent à penser que l’huile de krill serait « utile pour le traitement de divers désordres psychiques (dépression, troubles bipolaires, autisme…) ». Elle agirait directement sur le système nerveux central. À Ontario (Canada), il a été prouvé qu’elle a un effet bénéfique sur les troubles inflammatoires et soulage très efficacement les inflammations dites chroniques comme les problèmes cardiovasculaires, d’arthrite rhumatoïde ou d’arthrose… Il apparaît très clairement qu’à la fin des essais cliniques, tout ce qui est de l’ordre de la douleur, la raideur et les incapacités physiques avait nettement diminué pour le plus grand bénéfice des patients.
Des associations bénéfiques
En association avec certaines plantes comme l’ail et le ginkgo, elle en augmente les effets coagulants. Il en est de même avec certains médicaments ayant des effets identiques à l’ail et au ginkgo ou ceux qui agissent comme antiplaquettaire tels que la warfarine ou l’héparine. La prise régulière d’huile de krill a des effets positifs reconnus sur l’organisme, comme l’attestent de nombreuses études réalisées ces dernières années. Elle peut se prendre pour son action préventive ou pour soulager des maux déjà déclarés. Elle peut faire l’objet de cures ponctuelles ou être utilisée chaque jour.