La phytothérapie : un allié minceur ?

Il semblerait que oui, 10 fois oui. Qui n’utilise pas le thé (vert de préférence) pour augmenter son métabolisme et ainsi consommer plus de calories (donc prendre du poids si l’alimentation est établie pour une perte de poids) ? Et le thé vert n’est qu’un exemple. Le guarana peut également servir au même effet. Que dire du café et de la caféine qu’il contient ?

Ainsi, oui la phytothérapie peut aider lors de la perte de poids. Mais pas uniquement dans le sens que l’on pense : il y a aussi l’effet coupe faim de certaines plantes, l’aspect drainage pour favoriser l’utilisation des graisses comme énergie…

A juste titre, tous les articles parlant de la perte de poids se réfèrent à la qualité de l’alimentation. Tant au niveau de l’équilibre que de la qualité de la source (pas de pesticides, pas de produits industriels…).

C’est dans cette optique que de nombreux suppléments sont apparus (cachets, crèmes, patchs…) utilisant une base phytothérapie (extraits de plantes).

Durant une optique de perte de poids, la phytothérapie pourra servi de manière très intéressante pour éviter certains effets désagréables d’une sous-alimentation (effets coup de fouet), optimiser la perte de poids (effets coupe faim, brûleur de graisses) ou améliorer le fonctionnement de l’organisme (effet drainage par exemple).

Sommaire

Brûle graisses

Les plantes peuvent bien aider pour augmenter la consommation d’énergie pour une même activité. C’est l’effet thermogenèse (= brûle graisse).

Les plus connues sont le thé vert, le guarana, le café, l’éphédra.

Le thé vert propose un petit plus : l’élimination des toxines par la facilitation du drainage (toxique souvent responsable du stockage permanent les graisses sous forme de cellulite).

Coupe faim

Certaines plantes ont un autre effet : donne l’impression de satiété et donc réduire les fringales que l’on ressent lorsque l’on est au régime. Les plus connues sont celles qui présentent le plus de fibres. Celles-ci apportent très peu de calories (non digérées) tout en remplissant l’estomac. Parmi ces plantes, on retrouve le fucus, le konjac, le maté. Un autre élément est intéressant durant les régimes restrictifs : les lipides insaturés. Ils permettent d’apporter beaucoup de calories pour une même quantité que les pro-téines ou les glucides (presque 2 fois plus). Dans cette optique, les graines de chia sont très intéressantes puisqu’elles apportent beaucoup de lipides et de fibres en même temps.

Drainage

Pour utiliser les graisses comme carburant (donc perdre ses poignées d’amour ou sa culotte de cheval), il est nécessaire que la circulation sanguine atteigne ces zones et que les cellules soient en état de fonctionnement. Les toxines bloquent cela. Le drainage est alors un élément très important pour favoriser l’utilisation des lipides et ainsi maigrir. La phytothérapie possède toute sa place dans cette optique de drainage. Ainsi, parmi les plus connues des plantes drainantes, on retrouve le pissenlit, le cur-cuma, le fenouil ou encore l’ortie.

Index Glycémique

L’index glycémiquel (la vitesse et l’importante de l’augmentation de l’insuline dans le sang) des aliments va jouer un grand rôle dans le taux de graisses. Plus vos repas seront à faible IG, moins vous aurez de risques de stocker (sans l’annuler malheu-reusement). Là encore la phytothérapie va pouvoir vous aider grâce aux épices qui permettent de baisser naturellement l’Index Glycémique de vos plats. Parmi les plantes proposant cette fonction, nous retrouvons le curcuma, le fénugrec, la pervenche de Madagascar, les racines de konjac.

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