Après avoir réussi à arrêter de fumer, l’une des principales difficultés est de surmonter le manque. Pour ce faire, beaucoup de désormais ex-fumeurs font recours aux substituts nicotiniques. Ces derniers apportent à l’organisme la nicotine qui n’est plus fournie par la cigarette. Cependant, la question qui se pose est de savoir si ces substituts sont réellement efficaces. Focus !
Sommaire
Quels sont les différentes formes de substituts nicotiniques et leur efficacité ?
Les substituts nicotiniques ont pour objectif de combler le manque de nicotine. Aussi efficace qu’une cigarette électronique débutant, l’avantage avec ces produits est qu’ils n’exposent pas les poumons aux substances cancérigènes. Il existe aujourd’hui plusieurs formes de substituts nicotiniques.
Les patchs
Les patchs diffusent de la nicotine de façon régulière et prolongée. Ils sont ainsi utiles pour diminuer l’effet de manque. C’est pourquoi les patchs restent le pilier du sevrage, surtout pour les gros fumeurs (2 paquets de cigarettes par jour).
D’autres variétés de patchs permettent de calmer au coup par coup une envie impétueuse de fumer. Ils servent même à prévenir une situation à risque, comme une soirée avec des fumeurs où une exposition peut conduire à vouloir replonger.
Les gommes ou chewing gum
Si vous êtes du genre à aimer avoir votre bouche occupée, les comprimés à sucer vous conviendront mieux. Vous apprécierez également les gommes à mâcher qui délivrent très rapidement de la nicotine (entre 3 et 5 minutes).
Les comprimés à sucer
Les comprimés à sucer ou à dissoudre sont adaptés à ceux qui recherchent la discrétion. Tout comme les gommes à mâcher, ils délivrent de la nicotine en un court laps de temps.
Les inhalateurs
Pour les fumeurs attachés à la gestuelle, les inhalateurs sont particulièrement adaptés. Ils sont très efficaces car délivrant de la nicotine en moins d’une minute.
Sous quelles conditions les substituts nicotiniques sont-ils efficaces ?
Selon des études scientifiques, les substituts nicotiniques permettent de doubler après six mois le taux d’abstinence tabagique. Pour parvenir à cette conclusion, il a été comparé les taux de réussite des consommateurs de ces substituts avec ceux des personnes qui n’y ont pas eu recours.
Le résultat est tel qu’un an après l’arrêt du tabac, 18 % des fumeurs qui ont été traités par les substituts nicotiniques sont abstinents. Dans le même temps, ce sont seulement 10 % des personnes issus du groupe des non-utilisateurs qui le sont.
Quels sont les effets indésirables des substituts antitabac ?
L’utilisation des substituts nicotiniques donne parfois lieu à des effets indésirables qui restent toutefois moins dangereux que les substances contenus dans le tabac fumé. Premièrement, les gommes et les pastilles peuvent provoquer des brûlures pharyngées et des hoquets si elles sont utilisées de manière inadéquate. Elles peuvent aussi être à l’origine des brûlures d’estomac.
Quant aux patchs, ils exposent les consommateurs aux risques d’irritation et d’eczéma de contact. Cette réaction ne vous empêche pas de continuer à les utiliser. Cependant, elle nécessite un traitement. Puisqu’il s’agit d’une simple rougeur, les spécialistes prescrivent une crème contre les piqûres de moustiques.
En définitive, l’efficacité des substituts nicotiniques n’est plus à prouver. Pour bénéficier pleinement de ces avantages, vous devez éviter le surdosage. Autrement, vous subirez des effets secondaires. Dans ce cas, n’hésitez pas à faire appel à votre médecin.